Letra de La Vie D'artiste - Leo Ferre
Letra de canci�n de La Vie D'artiste de Leo Ferre lyrics
Je t'ai rencontr�e par hasard,
Ici, ailleurs ou autre part,
Il se peut que tu t'en souviennes.
Sans se conna�tre on s'est aim�s,
Et m�me si ce n'est pas vrai,
Il faut croire � l'histoire ancienne.
Je t'ai donn� ce que j'avais
De quoi chanter, de quoi r�ver.
Et tu croyais en ma boh�me,
Mais si tu pensais � vingt ans
Qu'on peut vivre de l'air du temps,
Ton point de vue n'est plus le m�me.
Cette fameuse fin du mois
Qui depuis qu'on est toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soir�es sans cin�ma,
Et mon succ�s qui ne vient pas,
Et notre pitance incertaine.
Tu vois je n'ai rien oubli�
https://www.coveralia.com/letras/la-vie-d-artiste-leo-ferre.php
Dans ce bilan triste � pleurer
Qui constate notre faillite.
" Il te reste encore de beaux jours
Profites-en mon pauvre amour,
Les belles ann�es passent vite."
Et maintenant tu vas partir,
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c'est triste.
Tu peux remporter le phono,
Moi je conserve le piano,
Je continue ma vie d'artiste.
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un �tranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succ�s,
Mais un peu triste toi qui sais
" Tu lui diras que je m'en fiche...
que je m'en fiche..."
Ici, ailleurs ou autre part,
Il se peut que tu t'en souviennes.
Sans se conna�tre on s'est aim�s,
Et m�me si ce n'est pas vrai,
Il faut croire � l'histoire ancienne.
Je t'ai donn� ce que j'avais
De quoi chanter, de quoi r�ver.
Et tu croyais en ma boh�me,
Mais si tu pensais � vingt ans
Qu'on peut vivre de l'air du temps,
Ton point de vue n'est plus le m�me.
Cette fameuse fin du mois
Qui depuis qu'on est toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soir�es sans cin�ma,
Et mon succ�s qui ne vient pas,
Et notre pitance incertaine.
Tu vois je n'ai rien oubli�
https://www.coveralia.com/letras/la-vie-d-artiste-leo-ferre.php
Dans ce bilan triste � pleurer
Qui constate notre faillite.
" Il te reste encore de beaux jours
Profites-en mon pauvre amour,
Les belles ann�es passent vite."
Et maintenant tu vas partir,
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c'est triste.
Tu peux remporter le phono,
Moi je conserve le piano,
Je continue ma vie d'artiste.
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un �tranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succ�s,
Mais un peu triste toi qui sais
" Tu lui diras que je m'en fiche...
que je m'en fiche..."